<< Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie...>>

 

 

Bonjour,  petit frère,

 

 

Ecoute, Jésus, frémir le secret de tes enfants,

Ils ont entendu l' appel de Ton cœur,

Ecoute, Jésus, assieds-Toi là,

 Entends le bruit de la vague,

Le vent sur la mer,

Il t' apporte le son de leurs prières.

Ecoute, Jésus, si Tu le désires,

Je  te dirais

La  douce chanson de leurs souhaits...

A moins que Tu ne veuilles  

Que  le silence. 

 O Jésus, mon Tendre Amour,  

Tu  les devines mieux que moi,

Et  Tu sais ce qui est bien pour eux.

Ecoute, Jésus, frémir  le secret de tes enfants,

Ils  T' adorent en Magnificence suprême,

Toi, la divine tendresse de leurs âmes...

Ils Te disent leur amour,

Parfois si simplement,

 Que Tu en dessines la fleur de l' humilité

Sur leurs cœurs....

Ils se parent alors de la majesté du Lys,

Et embaument du parfum des roses..

Se peut-il qu' en ce lieu s' oublie   

Une pauvre violette

 Qui se cache, et s' épanouit

 A la douceur de Ton Nom ? 

Oublie-là, Jésus, 

Elle ne désire que l' effacement. 

 

 

Ecoute, Jésus, frémir le secret de tes enfants,

 A Tes pieds, ils s' assoient,

Repose-Toi de Ta longue marche...

 Retire Tes sandales,  Jésus,

Que nous lavions Tes pieds à l'onde pure

De ce ruisseau qui s' ondule ici...

Il y a là l' ombre des tilleuls,

Se peut-il que Tu sommeilles ?

Ton cœur en éveil

Nous interpelle encore à l' Amour ?

Dis-moi, Jésus, entends-Tu le silence

De Tes enfants en joie de Toi ?

Ils demeurent et s' ouvrent comme la fleur

Au soleil resplendissant du printemps.

Ecoute, Jésus, frémir le secret de tes enfants,

Dans cette gibecière, il y a un pain,

Et un peu de vin..

Pour tout  festin,

Et cela suffit au partage de la faim.

Se rassembleront-ils auprès de Toi,

 Pour dire leur espérance en Toi  ?

Les enseigneras-Tu

 Comme Tu le créais autrefois

En un sommet des Béatitudes ?

Entendront-t-ils la beauté du Message

 Que Tu déploies à la mémoire de leurs âmes ?

Est-il plus  pur bonheur

Que le son de Ta voix

S' élevant au-delà des monts?

Et sur Bethléem

 Se lève l' Etoile nouvelle

De la Céleste Jérusalem 

Ecoute, Jésus, frémir le secret de tes enfants...

 En Berger bienveillant

 Tu disposes le troupeau  

 Serrant sur ton sein le plus vulnérable...

L' agnelet nouveau-né.

Il  est l' enfant chéri de Ton cœur,

Lorsque Tu l’entraînes 

Au sentier de la Bergerie

Pour un festin d' adoration 

Et Tu apaises sa peine,

Il se blottit plus encore

Contre le Visage tant  aimé...

 En a-t-il deviné

La délicatesse de Ton sourire

Pour qu' enfin, il se laisse ainsi aimer ?

Il fonde son oratoire,

 En Ton oratoire,

Son cœur si fragile 

 Devient Ton cœur, et se perd

 Dans la vaste jarre de Ton horizon céleste...

Il brûle de Vie ardente,

 Et une flamme le consume en l' Amour.

 Tu le fis faible et petit

Pour qu' en Toi, sur un instant de grâce

Il vienne se réfugier

 Dans l' abandon total et la paix.

Se sachant ainsi aimé,

Il reste là, et y donne sa prière

Et il s' émerveille de tant de Lumière

Qu' il trouve l' oasis si luxuriante

Que le désert lui importe peu...

Puisque Ta présence 

Est la source de son pas...

Déo Gratias !!!

 N' est-ce pas, petit frère ?

Marie-do

 

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En Jésus tout amour

 

« Écoute, Jésus, le secret de tes enfants...»

Qui se confient à toi !

Ils ont la foi !

Ils ne croient qu'en toi !

Ta parole les nourrit.

C'est un pain abondant !

Jamais épuisé !

Toujours multiplié !

L’Évangile est vivant !

Tu viens chercher la Vie dans la parole de Dieu.

Le Père la dit au Fils !

Le Fils alors la reprend !

L'Esprit te la fait découvrir !

Rien ne sera changé !

Rien que les siècles futurs ne viennent modifier !

Rien que le monde actuel ne vienne s'approprier !

La Vérité jaillit sur la montagne sainte !

Les prophètes reprennent ce qu'ils ont entendu !

Tu écoutes Jésus qui te parle d'Amour.

C'est un amour sans failles !

Ton esprit se bouscule sous les assauts du vent !

La tempête se prépare et soudain elle est là !

Mais assis dans ta barque Jésus veille !

Tu ne pourras sombrer !

Tu n'entends plus que lui qui fait taire les ténèbres !

Tu es alors au cœur de la tempête apaisée.

Pourtant, l'enfant s'était mis à douter !

Il n'entend plus ce monde qui l'enserre et l'étouffe !

La confiance renaît très doucement !

« N'éveillez pas mon Bien-aimé avant l'heure de son bon plaisir.... »

L'enfant a alors compris !

Compris que Dieu décide de sa vie !

Cette Vie éternelle que Jésus fait jaillir en son âme !

Tout passera !

L'enfant oubliera ces tourments !

Le Maître de la moisson vient de brûler l'ivraie !

Le bon grain ne peut être étouffé !

L'âme appartient à Dieu !

Personne n'a le droit d'y toucher !

La gloire du Père s'est montrée à l'enfant.

 

Daniel en Jésus Eucharistie