<< Il sortit, et alla dans un endroit désert, et là, Il priait...

 

Bonjour, petit frère, 

 

En toute Espérance, Jésus...

Pour chaque instant que Tu m' offres, 

Pour l' Amour que Tu m' octroies, 

Pour la vie naissant de Ta vie, 

Pour le cœur posé en Ton cœur, 

Pour la lumière de l' Origine, 

En toute espérance Jésus,  je Te prie !!!

Près de Toi, je pars sans bagages, 

Pour bâtir avec Toi le Royaume... 

Pauvre de toutes choses, comme Tu l' es, Toi, 

Je me réfugie en Ton cœur,  richesse du pauvre... 

Tu désires faire de moi un messager de paix, 

Un messager d' amour plus encore...

Et sans crainte, je me blottis en Toi...

En toute Espérance, Jésus...

Je vais avec Toi, vers le large, et je jette le filet, 

Tu l' emplis de grâce et de béatitude, 

Pour gagner, si je dois tout perdre, 

Je risque le tout dans le feu de l' Amour, 

Tu m' appelles à Te suivre, que craindrais-je ?

 En toute espérance Jésus,  je Te prie !!!

Et je chante comme David, la libre louange, 

Et je danse devant Ton Autel, 

N' es-Tu pas Présence indicible...?

O aimable Jésus,

Tu octroies la Croix à l' âme en attente, 

Pour saluer la vie jaillissant du tombeau...

Voici la Lumière éblouissante de sainteté !!!

En toute Espérance, Jésus...

Je m' approche de Toi avec un cœur d' enfant...

Ne traces-Tu pas mon chemin de vie  ???

N' est-ce pas, en ce sillon creusé,

Que Tu déposes la semence,

Pour que le fruit meure et germe ??? 

 En toute espérance Jésus,  je Te prie !!!

Pour écrire en mon cœur la pauvreté, 

Et en lettres de feu, graver  le sceau de l' Esprit...

Tu brilles sur notre terre, 

Pour la vive humilité de l' âme...

Tu m' appelles à la gloire du Royaume, 

Pour célébrer avec Toi les noces de l' Agneau... 

Voici que Tu accueilles sur le seuil, l' épousée...

Voici que Tu accueilles sur le seuil, l' épousée...

Déo gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

--------

En Jésus tout amour 

 

 « En toute Espérance, Jésus.... »

Mon âme a osé une fugue.

Oh !

Ce n' est pas bien méchant,

Elle n' a pas dévié,

Elle rencontre Jésus dans la simplicité.

 C' était pendant une oraison.

Était-ce la nuit ?

Était-ce le jour ?

Qu' importe le temps quand il n' y a pas de temps.

C' était tout simplement en l' abandon de l' âme.

Elle se laissait griser par un amour montant.

 

Elle ne fut pas déçue.

Sans doute un peu surprise !

Elle espérait tellement se donner en silence.

Cela fut fait !

Mais ce fut dans le silence voulu par Dieu.

Car c' est de Lui que vient toute la grâce d' aimer.

L' être espérait peut-être un signe particulier.

Il lui arrive parfois que son esprit s' évade.

Mais lequel ne suit pas les chemins de ce monde ?

La créature de Dieu est là où Il la pose.

Alors parfois quand la prière bifurque,

L' âme attentive espère la visite de Dieu.

Et elle rentre à nouveau dans son doux cheminement.

 

Car c' est elle qui décide !

Elle veut se purifier !

Alors, elle contemple la croix,

Et c'est en elle que se dévoile la face du tendre Bien-aimé.

Les mots sont incomplets pour vivre telle espérance.

Elle ne le sait pas toujours mais Il est son Unique.

Alors, l' Esprit les masque pour qu' elle ne voie que Lui.

Rien que son tendre Amour en qui elle espère Vie.

 

Et c' est alors qu' Il survient discret !

C' est une douce émotion soyeuse comme le velours,

Plus ardente que le feu qui brûle sans consumer.

Rien ne peut être expliqué lorsque l' Amour est là.

Il lui dit,

« Viens.... »

Et l' Esprit à l' épouse ne parle qu' en mots d' amour.

Elle les comprend alors sans interprétation.

Elle entre dans l’ Évangile grisée par le Vent qui lui vient de la Croix,

Le doux espoir d' amour qui la fait tressaillir.

Et la voilà muette regardant son Seigneur.

 

Il conduit son regard vers le Corps qui s'offre.

Il veut être adoré avant qu' elle ne le prenne.

Elle se détourne alors de tout ce qui est étranger,

Et la coupe du salut se pose sur l' autel.

Et l' âme laisse son oraison conduire l' adoration.

 

Ô Adoré !

Tu t' es présenté à mon âme.

Tu l'exposes maintenant devant la Face du Père !

Elle devient Son désert.

Purifiée en la croix, la semence se répand.

Elle fructifie en l' âme tout ton amour de Père.

Et en l' âme mûrit la divine graine d' amour,

Le blé est sous la meule,

Le vin est au pressoir,

L' être chemine avec eux en espérant l' offrande,

Celle du Corps adoré qui s' offre en nourriture.

 

Voilà comment une prière qui s' évade,

Devient petit enfant par son obéissance.

Il aime bien emprunter la route des écoliers,

Qui le conduit parfois en des lieux imprévus.

Mais que ces instants sont tendres pour mon âme.

 

Ô mon âme !

Tu fis un beau voyage !

Maintenant, éblouie, tu retrouves l' oraison.

Tu as parlé au Père comme le Fils le demande.

Tu t' es laissée séduire par la croix virginale.

Tu t' es laissée conduire obéissant à Dieu.

Tu n' as pas oublié Celui qui meurt pour tous.

Tu es l' espérance de l' Amour.

Tu entres dans le Mystère de l' Amour éternel.

 

PS :

Sébastien :

Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens...

Bonne Fête, François !

 

Daniel en Jésus Eucharistie

 

 

<< Gloria in excelsis Déo...>>

 

Bonjour, petit frère....

  

Latin, latin, quand tu nous tiens.... 

Il y a des choses que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...

Rosa, Rosae...la rose... 

Sum, es, est, sumus, estis, sunt...

Je suis, tu es il ou elle est, nous sommes,

vous êtes ils ou elles sont... 

Voici le verbe être au présent...

Je me souviens des cours de latin lors du secondaire...

Nous avions droit à des déclinaisons, à des versions,

et à des traductions...et gare aux fautes ...

Alors aujourd'hui..le latin...en dehors de la Sainte Messe... 

Gloria in excelsis Déo...

Crédo et Pater Noster n' y échappaient guère...

Mais à notre époque, en ce XXI éme siècle naissant  

On devrait oublier tout cela...

Imaginez que les bulles, les encycliques papales s' écrivent

encore en latin !!!

Oh ??? 

Ne croyez-vous pas que l' on devrait mettre

cette langue au placard ???

L' on prétend que cette langue est la langue officielle du Vatican,

Moi, je veux bien,

mais Jésus ne parlait-il pas l' araméen ???

Alors???

si l' on désire être dans la Vérité christique..

ne devrait-on pas parler l' araméen.. ????

Oui, oui, je sais...

pour beaucoup, tout cela ressemble à du grec ou à de l'hébreu !!!!

Mais voilà...

Peu d' entre nous sont allés au Vatican... 

Imaginez votre surprise, si voulant tirer de l' argent au guichet

automatique de la seule banque existante au Vatican, 

" IOR"

( prononcer OR )

vous vous trouviez devant un contexte impossible à traduire

à moins d' être un latiniste né...

 

Le simple citoyen voit s' inscrire sur l' écran à son grand étonnement :

<< Inserito scidulam exequatatio ut faciundam cognoscas rationem...>>

  Prière d' insérer, s' il vous plaît, votre carte afin d' accéder aux opérations autorisées...

Sont polis, non.... !!!!

Et là alors, vous voyez apparaître trois propositions,

toujours en latin... 

Deductio ex pécunia...Retrait d'argent...

Rationum aexequatio... Solde du compte...

Negotium argentarium... Liste des opérations effectues... 

Puis si le guichet est en panne... 

Pecuniam non habeo..Je n' ai pas d' argent...

Voilà...

Alors, imaginez la tête d' un jeune de moins de quarante ans qui n' a

jamais entendu de  latin !!!

Je me gausse, oui, mais tristement...

A l' époque où Internet file à une vitesse sidérale,

pourquoi ne pas formuler cela en anglais, en français,

et en espagnol,

puisque ce sont les langues les plus parlées au monde ??? 

A l' époque où nous avons en mains de merveilleux outils de travail

pour évangéliser, l' on est encore à un siècle arriéré...

où l' Eglise recule plus qu'elle n'avance... 

Il y a tellement d’ œuvres à pratiquer, tellement de voies à tracer, et à

emprunter pour faire de cette Eglise du Christ, 

Une EGLISE AUTHENTIQUE ET AMOUREUSE des âmes,

une réalité pastorale, évangélique et christique... 

Pourquoi rester encore avec des litanies du siècle d' avant

ces siècles-ci, qui ne nous mènent nulle part..

L' on entend si souvent lors d' homélies,

de prêches ou de prédications que l' Eglise doit revoir sa copie..

Oui...mais en réalité ...

On fait le tour en carré afin que les choses

n' évoluent pas... 

Croyez-vous que l' Eglise ait besoin de tant d'ors et de pompes, 

Croyez-vous que l'Eglise doive s' habiller de soies et de brocarts pour célébrer l' Eucharistie, 

Croyez-vous qu'il soit nécessaire de dépenser des mille et des cents

en fleurs et autres bimbeloteries qui ne verront le jour que le temps

d'un jour ??

Croyez-vous alors  que des dizaines de pays vivent une pauvreté

flagrante, l' Eglise doive dépenser tant d' argent ??? 

Est-il nécessaire de perdre tant de temps en discussions

sous l'arbre à palabres ???

Est-il vital de passer tant de temps à écrire sur la couleur du manteau 

de la Vierge, alors qu' on oublie d' enseigner le Mystère de

l' Incarnation??? 

    

J'en ai assez de ces processions cardinalices ou autres,

où l' on voit nos prêtres vêtus de pourpre,

d' ors et autres ruissellements de fils

brodés d' argent, et de pierreries...

Leurs crosses et leurs mitres  s' alourdissent de tant de

...beauté défaite... ...

Ils sont là, rutilants comme des œufs de Pâques !!!

Et ils se montrent fiers comme des papes !!!

Alors que dehors les pauvres fleurissent sur les parvis..

Je préfère la tunique de Jésus ou les fleurs du pauvre

qui habilleront

l'église de plus d'amour qu'ils ne pensent... 

Est-ce là la mission que Jésus confia aux apôtres ??? 

A-t-on besoin de tant de voitures 

a-t-on besoin de tant de livres pour analyser les Evangiles ??? 

Ne devrait-on pas en ce cas, laisser parler l'Esprit,

et vivre au plus près du Seigneur??? 

Ne laissons plus l' Esprit s'éteindre !!

Oui, ne laissons plus l' Esprit s' éteindre...

Il est plus que temps de vivre JESUS au plus près de son âme 

Parce qu'elle seule est dans la VERITE !!! 

 

 

N' est-ce pas petit frère, 

Marie-do

----------

En Jésus tout amour

 

« Latin, latin, quand tu nous tiens.....»

Que faut-il donc penser du langage d' ici ?

Est-ce lui qui nous ouvre le ciel ?

Est-ce lui qui nous explique le sens de l’ Évangile ?

Est-ce sur sa demande que s' ouvre la porte des cieux ?

Le seul langage que comprenne le ciel est celui de l' amour.

 

L' annonce du Mystère se fait dans le silence.

L' âme est en recherche du tendre Solitaire,

Et elle entend l'Amour lui murmurer alors,

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-Le.... »

 

Elle n' a pas eu besoin du langage des hommes.

Il n' a pas eu besoin de longues diatribes.

Les mots savants et les grandes idées glissent sans s' accrocher.

« Le mystère du royaume s' annonce aux tout-petits... »

Les humbles le comprennent qui ne comprennent rien

aux langages d' ici.

 

Ce sont quelques petits mots portés par le silence du ciel.
 

« A vous, le mystère du Royaume de Dieu a été donné... »

Elle est à l' intérieur !

Dehors, s' explique alors le monde...

Qui, s' il était des nôtres, ne serait pas sorti.

Les vaines explications masquent le pardon de Dieu.

Il est simplicité !

Il veut une âme brisée !

Elle se fait toute petite pour n' entendre que Lui.

L' âme devient ce désert dans lequel nul ne vient.

Seul le vent de l' amour lui apporte l' Amour.

 

Il ne dit rien !

Il a toute la place pour souffler sur le feu.

Il ranime les braises que l' on croyait éteintes.

Le divin souffle remplace tous les mots inutiles.

Mais l' âme qui ne dit rien garde toute sa confiance.

Car sa seule espérance est celle de l' amour.

Elle se sait aimée depuis que sur la croix,

Le Fils bien-aimé a demandé à boire.

      

Le peuple est assoiffé qui n' entend rien au monde.

Les pauvres ne peuvent s'offrir le luxe

d' une quelconque traduction.

Ils parlent leur patois

Dieu reconnaît le langage d' amour des tout petits.

Et puis,

Ils ont bien trop à faire !

Ils peinent dans le silence bienveillant de l'Amour.

Lui seul a le pouvoir de murmurer l' amour en les réconfortant.

Alors quand ils entendent se décrocher du ciel,

« Gloire à Dieu, gloire à Dieu...au plus haut des cieux... »

Ils entrent dans la joie des envoyés de Dieu.

Ils entrent avec les pâtres dans la petite étable.

Ils adorent en silence dans la lumière de Dieu.

 

Elle seule a le pouvoir de rendre l' âme heureuse.

Aucune barrière d' ici qui n' entrave la marche,

De l'âme qui chemine aux côtés de Jésus.

La lumière de Dieu se diffuse sur la route.

L' âme qui y chemine ne se doute pas toujours

Qu' Il est présent près d' elle.

C' est qu' Il est très discret !

Il ne parle que pour dire les merveilles de Dieu.

Il redonne espérance !

Et l'âme en son émoi rencontre l' Esprit Saint.

 

Tout se dit alors dans la paix !

Le silence de Dieu est complice de l' âme.

Ils se comprennent très bien en leur intime rencontre.

Elle Le contemple !

Il la regarde !

Elle n' entend rien que Lui !

Il ne répond qu' à elle !

Cela est suffisant quand le Corps se donne.

Car les âmes qui aiment ne comprennent que l' amour.

Elles recherchent alors :

« Toutes  ensemble... ce qui les associe les unes aux autres

En vue de la même construction... »

 

Daniel en Jésus Eucharistie

 

 

 

<<  Venez à Moi, vous tous, les bénis de mon Père...>>

 

Bonjour, petit frère, 

 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Aurais-je su sa Présence, 

Aurais-je entendu résonner son pas ???

Là, Lui, tout près, majestueux, 

Et moi, assise devant la pierre tombale..

Aurais-je reconnu Son Attente, 

Et découvert son Amour ??? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier, 

Pressée de Le trouver, retenue par le doute, 

Aurais-je reconnu le Seigneur m' attendant là ??

S' Il ne m' avait appelé ???

S' Il ne s' était montré en humble mendiant de l' Amour ??? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Aurais-je aperçu son Visage se penchant sur moi ??? 

Aurais-je reconnu l' amour fleurissant sous mes pas, 

Aurais-je deviné cette Vérité ??? 

Aurais-je tout perdu pour cette Rencontre unique

De l' Amour offert sur le bois de la Croix ???

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Celui-là même qui parlait dans la synagogue,

Et que l'on écoutait avec ferveur ??? 

Aurais-je su Son Visage posé sur mon visage, 

Son Cœur offert en mon cœur ??? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Aurais-je su poser ma main en sa Main, 

Et lever le Pain et la Coupe près de Lui ??? 

Aurais-je reconnu le Seigneur m' attendant là ??

S' Il ne m' avait appelé ???

S' Il n' avait offert Sa vie pour que je vive ???? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Aurais-je cueilli le silence de son Âme, 

Pour recevoir tant d' amour ??? 

Aurais-je immergé mon âme en Sa Parole, 

Pour naître d' En-haut, près de Lui ??? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Pour chercher  Sa Présence plus encore, 

Lui qui me comble de tout bien???

Aurais-je deviné Sa béatitude dans la majesté céleste, 

Alors qu' Il se crée serviteur de tous ?? 

Aurais-je bu à cette source immortelle, 

S' Il ne m' avait baptisé de la Croix ??? 

Aurais-je reconnu, dans le petit matin, le Jardinier ???

Aurais-je été prise dans ce tourbillon d' Amour,

S' Il ne m' avait aimé le premier ??? 

Car près de Lui, ne suis-je pas en paix et en repos ???

Aurais-je reconnu le Seigneur m' attendant là ??

S' Il ne m' avait appelé ???

S' Il ne m' avait dévoilé Son Cœur ??

S' Il ne m' avait dévoilé Son Cœur ???

Déo Gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ??

Marie-do

---------

En Jésus tout amour

 

 « Le Jardinier... ! »

Descend un beau matin !

La nuit est terminée.

Un jour nouveau éclaire l' horizon.

Plus rien n'est comme avant !

Le combat est fini avec l' obscurité.

La pluie s' est arrêtée !

Le sol est fécondé.

L' eau s' en retourne à la source.

Elle s' enfuit en bruissant !

Le ciel l' a rappelée !

Le monde l a entendue qui se laisse envahir

par le monde nouveau..

 

C' est un chant de confiance !

C' est l' espérance de vie !

Le champ accueille le grain qui se sème de la croix.

Tout remonte vers le Père.

Tout retourne à l' Amour. 

Le Jardinier regarde la terre se soulever tendrement.

Elle laisse passer l' espérance d' une nouvelle vie.

La Croix regarde le Sang précieux s' écouler du Sauveur.

Elle libère la Vie que plus rien ne retient.

Le grain meurt dans la terre pour que vive la vie.

La mort meurt au péché pour que renaisse la Vie.

L' Amour crucifié est le triomphe en l' âme.

 

« Le Jardinier... »

S' affaire dans le jardin.

Il taille, il bine chacun des plants nouveaux.

Il leur faut beaucoup de clarté pour monter vers le ciel.

Alors, la lumière qui descend ne doit pas être freinée.

Aucun des obstacles d' ici qui ne masque la clarté !

Le fruit nouveau est annoncé !

Un fruit porteur de vie !

Une nourriture sacrée.

Alors, pour que le fruit demeure,

Le jardinier émonde et repousse l' ivraie.

Celle qui sera brûlée au moment des moissons.

 

Le jardin vit sa vie entre les mains de Dieu.

C' est Lui le Maître de tout !

Personne ne peut saisir la lumière du jardin.

Elle a jailli !

L' âme s' éveille à l' amour en la lumière de Dieu.

L' amour est triomphant qui prépare la récolte.

Et dans le tombeau vide se vit une espérance nouvelle.

 

« Le Jardinier... »

Est-Il Celui que je rencontre ?

Mon âme cherche la paix et la consolation.

Elle ne sait pas où se cache le divin Fiancé.

La nuit est avancée quand l' âme part le chercher.

Elle a froid dans ce monde figé !

Elle a tant faim d' amour et d' une tendre amitié.

Personne qui ne la satisfasse dans les allées du monde.

Alors, elle erre solitaire dans le petit matin.

 

« Es-Tu Celui qui doit venir ? »

Demande l' être à Celui qu' il rencontre.

Le messager céleste le précède dans ce monde.

Il vient ouvrir pour lui les chemins de l' Amour.

L' amour a reconnu la voix de Celui qui lui dit,

« La Bonne nouvelle est annoncée aux pauvres...»

Alors, dans le jardin céleste,

Alors, dans le jour flamboyant,

La créature entend la voix en son désert,

« Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de Moi... »

Le Jardinier du ciel lui a promis la vie.

La Promesse est vivante en ce monde ignorant.

 Cependant dans le monde se crucifie la vie.

Tout semble terminé !

Néanmoins, l' espérance reste toujours ancrée en l' âme.

L' être, dans le jardin, contemple le tombeau.

Il croit !

Il a la foi !

Le Bien-Aimé n' a pas pu s' en aller de la sorte !

Il est chair divine !

Il est la Vérité !

C' est elle qui le libère !

La moisson n' est pas encore complètement rentrée.

Et l' âme, dans ses matins, cherche le Bien-Aimé.

 

« Dis-moi où tu l' as mis..... »

Demande t-elle alors à celui qu' elle rencontre.

Il n'est pas jardinier mais le Ressuscité !

La voix dans le matin rend l'espérance à l' âme.

 Et dans chaque oraison se revit la Passion !

Et en chaque prière renaît le réconfort.

La nuit est avancée dans la clarté de l' âme.

Elle vit dans la lumière qui jaillit du tombeau.

Elle trouve sa nourriture dans le Jardin de Dieu.

Dans le Fils bien aimé qui vient s'offrir à elle.

 

Elle n' a plus peur 

Elle n' a plus froid !

Elle n' est plus affamée !

Car, 

Son Dieu vient la nourrir de son doux pain de Vie.

Les forces lui sont données pour jardiner la Vie.

 

PS :

Loretta :

Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens !

 

Bonne Fête, Vincent !

 

Daniel en Jésus Eucharistie

 

      

<< Il prit, d' au milieu d' eux, un enfant...>>

 

Bonjour, petit frère, 

 

Quelle joie, Jésus, d' entendre....

Les paroles naissantes de Ton Cœur  

Quelle joie, Jésus, d' entendre....  

Le souffle de l' Esprit, jaillir du Ciel !!!!

Quelle joie, Jésus, d' entendre...

Les oiseaux inventer mille variations 

Pour chanter les louanges du Père.... 

Échangeant  je ne sais quelle prière !!!

Quelles délices de contempler les mille couleurs du temps,

Les milliers de fleurs  tapissant les prairies...

Quelle joie, Jésus, d' entendre

Le vent dans les saules pleureurs,

Et le ruisseau argenté courir le long de la plaine...  

Quelle liesse de regarder les nuages former d' élégantes formes 

Dans le bleu de Ton ciel...

Quelle joie, Jésus, de découvrir,

Dans les brumes du matin, les sommets enneigés,

 Étincelant sous le ciel d' hiver...

Quelle joie, Jésus, de découvrir, 

Au détour d' un chemin, 

Un village s' éveillant à la vie... 

Une cloche d'église carillonnant dans le lointain,

Toutes ces merveilles ne cessant de louer Dieu...

 

Jésus, doux Amour, 

J' ai pris le temps de m' arrêter au bord de mer, 

De gravir le sommet enneigé pour rejoindre Ton ciel, 

J' ai pris le temps du silence,

J' ai pris le temps de T'accueillir au creux de mon âme, 

Au creux de mes mains vides, 

De regarder avec  Toi, le chemin parcouru, 

De voir où la route, près de Toi, me conduit,

Prendre le temps de s' arrêter là où Tu résides, 

S'émerveiller de Toi...

S' étonner de Tes mains rompant le Pain, 

S' extasier de Tes mains levant la Coupe, 

Célébrer avec Toi la fête nuptiale... 

Être là, en humble disciple de l' amour .... 

 

Quelle joie, Jésus, d'entendre la Promesse se révéler !!! 

Quelle joie de se laisser surprendre par la Parole, 

D' être ainsi saisi par la beauté du Message !!!

Quelle joie de voir fleurir les fleurs au désert, 

De voir les touts petit vivre en Ton cœur, 

Dans l'innocence de leurs âmes..

Et je devine en Toi, en Ton Visage, 

Toute la tendresse du cœur trinitaire...

Et cela me ramène à Béthanie, 

A toute la théophanie du Jourdain, 

A cet instant où Dieu dit :

<< Celui-ci est mon Fils bien-aimé...>>

Tu me dévoiles le silence... au cœur de l' oraison... 

Et Tu m' instruis en ce cœur à cœur ....

Alors, doux Amour, quelle joie d' entendre battre Ton Cœur...

D' entendre battre ton Cœur !!!

 

Déo Gratias !!!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do 

---------
 

En Jésus tout amour

 

 

« Quelle joie, Jésus, d' entendre.... »
 

Sortant de la Maison du Père,

La voix de l' Evangile.

L' annonce dépasse toutes les attentes.

Ces attentes du monde qui ne sortent pas des murs,

Des clôtures d' ici où l' on est à l' abri.

Mais Jésus n' avait pas une pierre où reposer la tête.

Et pourtant, quelle richesse qu' est la parole de Dieu.

  

« Quelle joie, Jésus, d' entendre.... »

Ce que Tu dis un jour,

Ce qui se dit depuis !

Ce qui ne cessera jamais,

« Venez et voyez ! »

C' était tout au début, à la première heure de vie !

Les premiers convertis le suivirent sans compter.

Juste au son de sa voix !

Cette voix à nulle autre pareille puisqu'elle est voix de Dieu.

Ils ne recherchaient pas un quelconque avancement !

Ils ont suivi le Maître vers la demeure céleste.

Personne ne nous relate comment fut la demeure.

Car la demeure de Dieu s' érige dans le secret.

Et en l'âme amoureuse se répand la Nouvelle.

  

« Quelle joie, Jésus, d' entendre... »

L' Esprit saint nous demander l' audace.

Celle de pousser la porte de la maison du Père.

Celle de se profiler en une ombre de croix.

Celle que Jésus nous invite à porter pour le suivre.

L' être ne résiste pas à la demande du ciel.

Cependant, il ignore ce qu' il y trouvera.

C' est qu' il est pragmatique, parfois calculateur.

Mais bien vite, il repense aux premiers appelés.

Ils ont cru aux paroles de la Bonté céleste  !

Ils n' ont pas vérifié ni même soupesé les « avantages futurs »

Ils ont quitté leur père et la maison du père,

Pour suivre le Sauveur sur les chemins de Dieu.

Ils ne savaient pas où les mènerait leur foi.

Toutefois ils croyaient en Celui qui chavirait leur cœur,

Au rythme de l' amour que personne ne voit.

Car la confiance en Dieu n' est pas calculatrice.

Et l' âme le sait bien qui reconnaît Sa voix.

  

« Quelle joie, Jésus, d' entendre... »

Dès que Jésus parle l' âme part sans même se retourner.

Marcher derrière Jésus, c' est croire sans poser de questions.

C'est aller vers celui qui ne nous promet pas de demeures en ce monde.

« Je n' ai ni or ni argent…»

Et l' Amour nous donne l' amour à profusion.

Et l' âme donne alentour tout ce qu'elle reçoit.

Cela elle le sait bien !

Elle se dirige alors vers Celui qui a tout !

Elle reçoit dans la croix la grâce de l' amour.

Et lors de l' oraison la voix de Dieu pénètre la petite âme.

Car Dieu est là où il y a amour.

  

 « Quelle joie, Jésus, d' entendre... »

Tomber sur cette terre les semences du ciel.

L' âme est dans la confiance !

Elle espère en Celui qui donnera toujours,

La graine de l' amour à semer dans le champ.

Le bon grain se déverse dans le grand tablier.

L' amour le tend profond pour que rien ne se perde.

L' âme écoute en silence tomber le grain en elle.

C' est toute l' offrande du ciel qui sort de la demeure,

Elle doit pouvoir entrer y déposer le grain.

Ce sont mesures bien pleines, secouées débordantes.

L' âme y plonge la main semant dans le grand champ.

Le grand champ de l'amour aux dimensions du ciel.

Car la demeure de Dieu est descendue en l' âme.

Car en elle est l' appel à marcher à sa suite.

  

« Quelle joie, Jésus, d' entendre... »

Les racines du ciel se fondre dans le monde.

La sève qui s' y écoule, révèle la voix de Dieu.

C' est un tendre chuintement qui donne émoi à l' âme.

La relation est forte entre le ciel et l' être.

Elle traverse la croix !

L' âme y puise la grâce.

Et dans la pureté se sème l'amour de Dieu.

Rien ne peut plus s'égarer dans les ronces du monde.

L' âme en sa transparence s'en va à la moisson.

Elle va récolter le bon grain de la Vie.

Elle n' est pas seule à moissonner les blés qui blanchissent

au soleil.

L' heure est là qui attend que se récolte le grain.

Car les greniers de l' âme sont prêts, agrandis pour l' amour.

  

« Quelle joie, Jésus, d' entendre... »

Comme l' âme est heureuse !

L' être partage alors sa joie !

Il est fait pour aimer !

Il obéit au Père en suivant le doux Fils.

« Père, que Ta volonté soit faite.... »

Rien ne peut plus arrêter la marche vers la Maison.

Il y a plusieurs demeures, mais il n' y a qu' un seul Dieu.

Une seule croix qui nous réunit tous dans l' unique salut.

Un seul autel sur lequel s' offre le Corps !

Une seule coupe remplie du Sang précieux.

Dans la demeure de l' âme où Jésus nous attend.

Il veut nous rassasier de l' amour de son Père.

Et dans l' âme se verse le doux Sang de l' Agneau.

  

 Ô céleste offrande !

Tu demeures en mon âme pour servir l' amour.

  

PS :

Bonne Fête Agnès !

  

Daniel en Jésus Eucharistie

 

 

Sont beaux, hein ???

Dommage, manque le son...!!!!

 

 

<< Il est ressuscité, comme Il l' avait dit !!! >>

 

Bonjour, petit frère, 

 

Ta demeure, en mon cœur, Jésus...

Tu crées toutes choses nouvelles  en mon âme, 

Je suis Ton chemin, 

Et la vallée du Lys se dévoile !

Voici l' aurore naissante !

Voici l' instant où tout se tait et s' éternise, 

Voici l' instant où Tu résides au cœur de ma masure... 

Et Ta Pauvreté est mienne, 

Et Ton chant se dévoile..

Mon cœur sourit à Ta visite, 

Te voici, humble Aimant, visitant l' âme... 

Ton chemin m' enseigne le Vrai pain de chaque jour...

Chaque instant, Tu m' offres Ta vie...

Tu m' invites en témoin du Festin des noces, 

Près de Toi, je  désire être disciple d' Amour... 

Ta demeure, en mon cœur, Jésus...

Près de Toi, mon cœur entre dans le silence, 

Et l' Esprit danse devant ton Autel...

Je salue Ta grandeur, et loue Ta majesté,

Comme le muet, je chante l' espérance,

Comme l' aveugle, je discerne Ta lumière,

 Comme le paralysé, je marche sur ton sentier,

Et mon cœur entre dans la Miséricorde, 

Qui sur la Croix me revêt de la Vie,

De Ta Vie... 

C' est  Toi  me parant du vêtement des Noces, 

Qu' importe alors les tracas de ce monde, 

Puisque Tu es mien, o mon Roi souverain !!!

Toi m'abandonnant paix et sagesse !

Près de Toi, je  désire être disciple d' Amour... 

Ta demeure, en mon cœur, Jésus...

O Toi, doux Amour m' ouvrant Ton cœur offert, 

Ton cœur m' octroyant le baptême de l' Amour, 

O vivant Ressuscité m' annonçant la Promesse, 

Ta sainte Présence me protège..

Toi Tu demeuras en mon humble logis, 

Accorde-moi la Grâce du Pain, 

Accorde-moi la grâce du Vin, 

Qu' en ton Corps et en ton Sang,

Je rencontre la Béatitude d' aimer...

D' aimer à l' infini trinitaire !!

Toi ma Joie, humble Charitable,

Dévoile-moi ton Père, O Fils bien-aimé, 

Qui, en mon cœur, s' anime en toute vérité....

Près de Toi, je  désire être disciple d' Amour... 

Déo Gratias !!

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

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En Jésus tout amour 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

Est une demeure sainte.

C' est Dieu seul qui l'érige pour accueillir Jésus.

Elle se doit être digne et parée de splendeur.

Pour qu' en elle, la beauté ne soit que celle de Dieu.

 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

Elle ne va pas chercher les bouquets somptueux.

Elle ne va pas non plus broder les parures d' or.

Elle n' a pas que faire des grandes bénédictions.

Le seul trésor pour l' âme est celui de l' amour.

Elle n' en veut pas d' autre !

Elle se sert des trésors puisés dans l’ Évangile,

Pour vêtir de lumière son petit tabernacle.

 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

C' est qu' il est bien petit pour T' accueillir, Jésus.

Mais l' Esprit qui voit tout l'agrandit pour le Père.

Il le met aux mesures de la sainte Volonté.

Il faut que tous les Deux , vous entriez chez vous.

Mon âme veut tellement vous plaire, alors, elle se retire,

Laissant les Trois aller pour orner la demeure.

 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

Ouvre grandes ses fenêtres !

Il faut que la parole parvienne en chaque recoin.

L' âme a besoin d'entendre !

L' âme veut tout retenir !

Mais sa mémoire défaille car elle est toute petite.

Elle ne retient en elle que le doux verbe « aimer... »

Cela est suffisant pour comprendre l’ Évangile.

Le mystère se révèle aux petits et aux humbles.

 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

Accueille les âmes de passage.

Elles peuvent rester en elle tout le temps qu'elles voudront.

L' éternité est là offrant sa sainte hospitalité.

Elles s' y sentent bien chez elles.

Ceux qui restent dehors peuvent en franchir le seuil.

Il leur suffit d' aimer comme Jésus le demande.

Car la demeure de Dieu ne connaît que l' amour.

Elle ne s' ouvre que pour lui !

L' amour pour Dieu ne s' improvise pas.

 

« Ta demeure, en mon cœur, Jésus... »

Laisse entrer l’ Évangile.

Elle n' est faite que pour lui !

Elle se veut obéissance sacrée.

Rien qui ne soit étranger ne pourrait y entrer.

Nous avons tout pour vivre de l' amour.

Nous sommes le peuple élu qui entre dans l' Amour.

Tout ce qui n' est pas écrit dans la parole de Dieu doit rester

au dehors.  

On ne peut pas servir deux maîtres à la fois.

Et l' âme en la demeure ne veut servir que Dieu.

 Pourquoi chercher dehors ce qui est intérieur ?

Pourquoi vouloir satisfaire tout le monde ?

Le monde ne peut étreindre que la Croix du salut !

 

Écoutez ce que dit l’ Évangile !

Entendez la voix de l' Esprit Saint !

Restez dans la demeure de Dieu !

Vous y trouverez l' amour !

L' Amour vous rendra libre !

Vous pourrez alors clamer la seule Vérité !

Celle qui ne se comprend pas !

Celle qui nous apprend l' Esprit en son adoration.

Vous pourrez adorer !

La sainte Face est là présente en l' oraison.

 

Jésus passa tout près du puits.

Il demanda à boire à une femme d' ailleurs.

Difficile de servir celui qui est de l' extérieur.

Il n' a pas menacé !

Il n' a donné aucun avis sur le relationnel !

Il a uniquement parlé du don de Dieu.

Mais l' amour de Dieu est tel que c' est elle qui demanda à boire.

 Tout vient au nom de l' amour.

Tout se fait au nom de l' amour.

L' Amour qui entre dans la demeure des gens de bonne volonté.

 

PS :

Daniel et Monique :

 

Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens !

 

Bonne Fête, Sébastien !

 

Daniel en Jésus Eucharistie