<< Il y a d' autres maisons,

dans la demeure de mon Père...>>

 

Bonjour, petit frère, 

 

L' Allée de la Bergerie, Jésus....

Me conduit au cœur du Père...

Le ciel me manque, Jésus,

Et Tu m' y mènes par le chemin de la Vie... 

Mon âme entre en ton admirable Tabernacle, 

Présence Réelle de Ton amour si vivace.

Tendresse infaillible qui jamais ne me quitte.... 

O Toi, doux Agneau du Père, 

J' ai soif de Te louer.... 

Par Toi, la grâce surabonde, 

Elle multiplie en l' âme les dons de l' Esprit,

O doux Agneau, livre mon cœur à Ta tendresse... 

En Toi, la grâce sublime toute âme, 

L' Allée de la bergerie est chemin d' Amour,

Se vivant  sous Ton regard... 

 

L' Allée de la Bergerie, Jésus....

Me mène en de verts enclos.

Ensemble, les agneaux gambadent, 

Et s' amusent du moindre brin d' herbe.

Voilà le pas si humble du Berger,

Voici la voix si douce du Pasteur, 

Voici la main si délicate du  Pâtre,

Le voici qui vient, le Tendre fiancé, 

Il éclaire en même temps le cèdre ou la petite fleur, 

S'occupant de chaque âme offerte au Père... 

Par Lui, tout correspond au bien de l' âme, 

Il donne et Il reprend 

Il ouvre la porte et jamais ne la referme, 

L' Allée de la Bergerie  est voie d' espérance,

Se vivant sous Ton regard !!!

  

L' Allée de la Bergerie, Jésus....

Me dévoile la certitude de Ta Présence, 

Tu m' embellis en Toi, 

Puisque Ton cœur rayonne et resplendit... 

Tu m' abandonnes la béatitude, 

Tu es la source claire d' où s' écoule toute limpidité, 

Le Pain se pétrit en Tes Mains, 

Le Vin se verse en Ta Coupe,

Il n' est nul lieu plus véritable que le creux de Ta Croix, 

Tu m' y déposes comme un trésor, 

Près de Toi, doux Ressuscité, 

Chaque instant se rencontre en une délicate surprise, 

Le Tombeau vide se dévoile miséricorde et grâce... 

L' Allée  de la Bergerie est route de Lumière

Se vivant sous Ton regard... 

  

L' Allée de la Bergerie, Jésus....

Me désigne le silence du Saint-Lieu, 

Loin du rivage, Tu m' instruis de tant de certitude, 

Que rien ne compte hors Ta Voix.

Ta Solitude se crée ma solitude, 

Je m' émerveille de tant de splendeur !

Ton ciel habite mon ciel,

Ton sol habille mon sol, 

Ton Visage se crée ma patrie, 

Et Ta croix mon refuge, 

Je n' ai nul lieu où me rendre, si ce n' est Ton cœur,

Où je m' abîme en un oubli infini,

Où je ne désire servir que Toi... 

L' Allée de la Bergerie se prend en voie d' enfance

Se vivant sous Ton regard ... 

  

Déo Gratias !!! 

N' est-ce pas, petit frère ???

Marie-do

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En Jésus tout amour 

 

« L' Allée de la Bergerie, Jésus...»

Fut dessinée par Dieu depuis les origines.

Rien des richesses d'ici !

Tout est simplicité !

La nature se révèle comme le Seigneur la fit !

L' herbe y pousse librement.

Elle s' éveille au soleil se repose sous la lune.

Les occupants des lieux y vivent au gré du temps.

Attentifs au troupeau qu'ils connaissent très bien,

ils n'ont pour seule richesse que les pierres de l' allée.

  

C' est vrai qu' elles patientaient depuis les temps anciens.

La terre leur faisait un cocon protecteur.

Elles reçurent mission d' être prêtes et d'attendre,

Alors, elles demeurèrent faisant confiance au temps du ciel.

L' herbe leur fit un manteau tissé dans la richesse de Dieu.

Celle qu' Il a initiée depuis les origines.

  

Et puis, un jour, obéissantes et sûres,

Des mains les élevèrent jusqu'aux plus hauts sommets.

Personne ne vit le faîte qui rejoignait les cieux,

D' une petite étable oubliée de ce monde.

Accueillante et sans clé,

Ouverte sur le monde,

Chacun venait s' y réfugier y prenant du repos.

Bergers et troupeaux,

Laboureurs et bêtes de somme,

Elle était oubliée des montures orgueilleuses.

  

Mais cela lui plaisait car elle n' avait pour feu,

Que l' innocente chaleur des parias de ce monde.

La pauvreté de Dieu tressait ses fils d' or.

Le nid se préparait depuis longtemps déjà.

L' allée voyait la paille venir de tous les coins du monde.

Le cocon de l' amour se tissait doucement.

Il était à l' abri des regards ambitieux.

D'ailleurs qui aurait cru que venant de l' allée,

Guidés depuis le ciel par le concert des Anges,

Des pâtres ignorants viendraient adorer Dieu.

  

Ils n' avaient rien !

L' enfant était dépourvu de tout !

Ils ne savaient rien !

Le ciel les instruisait !

Alors obéissants à Dieu,

Ils suivaient cette allée désignée par le ciel.

  

La crainte s' évanouit dès qu' ils se mirent en marche,

Obéissant à Dieu comme le fit Jésus,

Celui qui, en naissant, offrait déjà Sa vie,

Il était très fragile !

Tous ceux qui l' entouraient étaient sa protection.

Semblable aux enfants de ce monde.  

À tous ces nouveaux-nés que l' on entoure d' amour.

La force réside dans l' amour et l' amour est en Dieu.

  

« L' Allée de la Bergerie, Jésus...»

Ne fut pas étourdie par les grands personnages venant la traverser.

Ils cherchaient leur chemin dans les allées du monde.

L' étoile les a guidés jusqu'au bout de l' allée.

Mais les routes de Dieu sont étroites et perdues.

Rien à voir avec les larges avenues que traverse le monde,

Celui qui ne prend pas le temps de s' arrêter en route,

Afin de venir adorer l' Amour fragile et sûr

La seule richesse de l' âme est dans le dénuement,

Dans celui commencé dans une étable discrète oubliée des puissants.

  

Et les grands qui y vinrent apporter leurs présents,

N' eurent pour seule volonté qu' adorer l' Enfant Dieu.

Les possessions du monde se confient à l' Enfant

Dieu aime se donner à tous les cœurs d' Enfant.

  

Et puis, un jour, l' allée dissimula la fuite.

Le monde devient méchant quand il ne contrôle pas.

Lorsque l' arbre de Vie résiste à ses instincts.

Notre Dieu est unique comme l' est sa volonté.

Personne ne peut changer le dessein de la Vie.

Celle qu' Il donne à chacun en son Fils Bien-Aimé.

Celle que chacun reçoit dans la grâce de la croix.

Alors, l' âme ne veut plus emprunter d' autre allée,

Que celle qui la conduit à la rencontre unique.

La nuit ne masque pas l' allée de l' oraison,

Car l' âme qui s' y rend ne s' y perdra jamais.

Elle s' y sait attendue là où Jésus la veut.

Lui seul sait la conduire y rencontrer l' Esprit,

Dans la simplicité de la prière offerte,

Celle qui fut commencée dans une très humble étable

Où naquit l' Enfant Dieu.

  

 PS :
 

Khristian :

Bienvenue dans la famille des joyeux chrétiens

 

 Bonne Fête, Gérard !

  

Daniel en Jésus Eucharistie 

 

  

 

<< La Maison de mon Père est une maison de prières...>>

 

Bonjour, petit frère, 

 

La chapelle de Monseigneur, et la traîne de Monsieur le Cardinal....

Voilà un titre prometteur...Et pourtant...

Cela me démange depuis quelques jours, 

J' avoue r que l' envie de me gratter me prend souvent.. 

Pourquoi ???

Parce que ce titre prête à sourire...

Et pourtant, ma brave dame, il n' y a aucune raison...

Monseigneur a bâti une chapelle... 

Une chapelle où un lieu lui est réservé...

Et pour décorer ce lieu de vie,

Monseigneur, que rien n' arrête, acheta une toile de maître

que lui seul contemple...

Je vous promets qu' à la fin de cet article,

Je vous dessine une toile de maître... !!!

Jugez du peu, ma brave dame.. 

Oui, oui, je sais...

C' est aberrant et déconcertant ... mais c' est ainsi.. 

Cette chapelle a coûté quelques centaines de milliers d' euros.. 

Il y a des pauvres qui vivoteront sur le parvis de cette chapelle,

D' une cruche d' eau vive, et d' un quignon de pain...

Si toutefois on fait montre de charité...  

Cet argent, dépensé dispendieusement,

aurait pu servir à ouvrir un centre de charité... 

A-t-on réfléchi à cela ??? 

A notre époque, alors que l'on ferme des lieux de culte,

Etait-il besoin de construire ce sanctuaire ???

Il y a à Tampico, une chapelle faite de tôles et de tonneaux,

toute bâtie de guingois,  mais où DIEU RAYONNE DE VIE !!!

Le sourire des pauvres atteint le Ciel de Dieu, et cela,

sans toiles de maîtres d' art.... 

Posez-vous cette question...

De savoir s' il était vraiment nécessaire de construire cette chapelle.

 

Jésus était pauvre...

Loin de Lui les ors de l' Église...

A vouloir bâtir des igloos au désert, 

Ou des yourtes sur la banquise, 

On finit par oublier l' Essentiel :

 JESUS  n' avait nulle part où reposer sa Tête.. 

Alors, bien évidemment, je critique, je critique, 

Ces hommes qui servent Dieu ont eu les mains ointes

pour accomplir  amour et service..

Jésus disait dans son com, hier, qu' ils avaient le cœur oint...

Et c'est cela..

C' est au cœur que se donne l' Onction de Dieu... 

Ne devraient-ils pas se rendre disponibles

Et laver les pieds de ceux dont ils ont charge d' âme ???

A vouloir vivre comme le monde,

On finit par oublier que Jésus avait les yeux rivés sur le Ciel... 

Et qu' Il s' abandonnait dans les mains du Père et de l' Esprit... 

La prière n' est-elle pas l' Unique Grâce pour aller à la Rencontre

ou doit-on, pour cela, contempler une peinture... ???

Est-il nécessaire de déposer son regard sur une toile

pour vivre de la Rencontre ??? 

 

Puis, il y a un point qui m' a aussi tourneboulée...

C' est l' extraordinaire traîne de Monsieur le Cardinal... 

Traîne qui n' a d' égale que les voiles des mariées !!

Cet accessoire attenant à la cape de cérémonie

s' étend sur trois ou quatre mètres, 

Pour un peu, l' on pourrait en coudre deux draps !!!

et une couverture pour mon âne.... 

Voire quelques chemises pour en couvrir les pauvres !!! 

qui hésiteraient à s' en vêtir, de peur d' en salir la trame !!! 

Là encore, cet habit de fête a-t-il son besoin ...?

Il est si lourd qu' il faut s' y mettre à quatre pour le porter... 

Nos princes d' Église ne devraient-ils pas porter leurs regards

sur les oubliés ?? 

Sur ceux qui vivent hors des murs, 

Sur ceux qui ne possèdent rien ??? 

Sur ceux qui espèrent et attendent la Lumière ??

Il est aisé de laisser passer les années sans voir ses paroissiens,  

Il est aisé de partir en vacances, alors qu' un pauvre se meurt,

Il est aisé de gaspiller des deniers qui ne nous appartiennent pas 

Il est aisé d' annoncer la Parole toutes portes fermées,

Oubliant qu' ainsi Jésus reste au-dedans... 

Il est aisé de célébrer la Sainte Eucharistie sur un coin de table

Alors que dehors des âmes attendent..

Il est aisé d' aller caresser le ventre du bouddha,

Alors que Dieu demande à être vécu en toute âme,

Par la sanctification,en allant à la Croix... 

Il est aisé de participer à tel forum ou tel colloque

Alors que dehors, sur les parvis, l' Évangile  se fait attendre...

Il est aisé de dire que Jésus n' a accompli aucun miracle, 

Alors que le simple fait de vivre est un mystère divin ???

Il est aisé de redonder en vêtements ruisselants d' or et d' argent,

Alors qu' un mendiant frappe pour recevoir un peu d' Amour...

pour s'en couvrir...

Juste un peu d' Amour...  

 

Saurons-nous alors un jour reconnaître ce doux Mendiant ??? 

Ce doux Mendiant n' ayant qu' une tunique

Et vivant de l'amour des Trois ??

N' est-ce cela que nous devons transmettre et transcender ??? 

Ouvrons nos cœurs, nos  âmes à la Grâce de son amour...

Alors, nous vivrons en Lui,

Nous vivrons VÉRITABLEMENT  EN  LUI !!!

 

N' est-ce pas, petit frère ??? 

 

Marie-do

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En Jésus tout amour 

 

« L’Église a besoin de pasteurs,

c' est-à-dire,

de serviteurs,

d’ évêques,

qui sachent se mettre à genoux devant les autres pour leur laver les pieds.

Des pasteurs proches des gens,

Des pères et des frères.

Doux, patients et miséricordieux,qui aiment la pauvreté,

tant comme liberté pour le Seigneur

que comme simplicité et austérité de vie.

Vous êtes appelés à surveiller incessamment le troupeau !

Il vous a été confié,

il faut qu’ il reste uni et fidèle à l’ Évangile et à l’ Église.

Efforcez-vous de donner une réelle impulsion missionnaire à vos

communautés diocésaines,

afin qu’ elles grandissent de plus en plus avec de nouveaux membres,

 grâce à votre ministère épiscopal exercé

comme service du Peuple de Dieu.

Soyez proches de vos prêtres,

soignez la vie religieuse, aimez les pauvres.

L’ Église a besoin d’ évêques qui sachent se mettre à genoux devant les autres

<< pour leur laver les pieds>>

 

Pape François 1er

 

Parce que,

Jésus se prépare pour le service.

Le monde est là qui le regarde.

Jésus  quitte son vêtement.

Il faut être pur pour le service des autres.

Il ne faut pas le salir avec la poussière du chemin.

Alors, Il se ceint d' un grand linge.

Alors, Il verse l' eau dans un bassin.

Alors, Il s' agenouille devant le monde

Il va lui laver les pieds.

Le monde baisse les yeux vers Jésus.

Jésus regarde la souillure du chemin.

Le monde est étonné !

« Pas Toi, Seigneur ! »

Le Maître se fait serviteur !

Il s' abaisse vers eux.

Pas de mots !

Pas de grandes manifestations !

Mais un acte de foi envers les plus petits.

Le service s' achève !

Le repas se poursuit !

« Le serviteur n' est pas plus grand que le Maître »

Le Maître reprend sa place à la table de Vie.

Alors,

« Quand le Fils de l' homme reviendra,

trouvera t-il encore la foi sur cette terre ? »

Je crois que oui !!

Nous en sommes convaincus !!

Car,

« C' est à l' amour que vous avez les uns envers les autres

que l' on vous reconnaîtra... »

Enfants de la lumière et de l' amour !

Héritiers du royaume !

Voilà qui convient aux petits serviteurs « quelconques et inutiles.... »

Que nous sommes tous.

 

Daniel en Jésus Eucharistie

 

 

 

Et comme promis, voici une toile de maître !!

C' est beau, hein ???